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Cueillette sauvage d'ortie et d'ail des ours

Avec le printemps, les sous-bois regorgent de jeunes pousses sorties de l"hiver. Si l'envie de vous promener dans la nature vous saisit, pourquoi ne pas transformer ces ballades en cueillette !

 

Avant d'agrémenter vos recettes habituelles de nouvelles saveurs, il faut apprendre à reconnaître les plantes sauvages comestibles. Et pour cela, dans un premier temps, rien ne vaut l'expérience sur le terrain auprès d'un spécialiste. C'est ce que j'ai eu le plaisir de faire ce week-end. Je vous partage donc ici mon expérience de cueillette d'ortie et d'ail des ours !

 

"Ne cueillir que les plantes bien identifiées"

 

Avant de se lancer, quelques consignes de bon sens doivent être gardées en tête. Eviter les bords de route, tout comme les champs cultivés arrosés de pesticides. Les quantités ramassées doivent permettre aux plantes de se régénérer facilement.

Une fois dans les sous-bois, il faut ouvrir l’œil pour distinguer les plantes comestibles de celles qui peuvent être toxiques. 

 

L'ail des ours peut ressembler fortement au muguet, à l'arum maculé ou encore au colchique d'automne, qui eux sont toxiques. On peut distinguer l'ail des ours par ses longues feuilles allongées, souples et simples (nervures parallèles), qui sortent individuellement de terre. Ses fleurs, sortant un mois après les feuilles sont groupées en ombrelles de fleurs blanches (j'ai pu en cueillir les boutons). Toutes les parties de l'ail des ours sont comestibles.

 

"Ne jamais cueillir par brassées ! Cette méthode ne permet pas d'identifier les feuilles individuellement et augmente le risque de cueillir par inadvertance d'autres plantes qui pousseraient au sein de la colonie."

 

L'ortie est, quant à elle, facile à reconnaître et sa cueillette peut se faire à main nue en saisissant la tige de l'ortie à la base, là où elle a très peu de poils urticants (n'étant pas une professionnelle de la cueillette d'ortie, j'ai décidé de m'équiper d'une paire de gants !). Les têtes d'ortie, ainsi que les feuilles se mangent.

 

Après la récolte, les plantes peuvent être nettoyées à l'eau vinaigrée. Elles vont pouvoir être consommées crues ou cuites (attention tout de même si vous souhaitez les manger crues au lieu de cueillette).

Pour l'ortie, n'ayez pas peur de son côté piquant ! Elle perd ce côté urticant dès qu'elle est blanchit quelques minutes dans l'eau ou au séchage et même quand vous la mixez crue.

 

Vient ensuite le moment de cuisiner votre récolte ! L'ortie contient de nombreux minéraux (calcium, magnésium, silicium, fer...), vitamines et et oligo-éléments, ainsi que de la chlorophylle en grande quantité. Elle possède ainsi des propriétés tonique, diurétique, détoxifiante, calmante, reminéralisante... L'ail des ours, riche en allicine, pourra lui, aider notamment à réguler le taux de cholestérol et la tension.

 

Je vous partage mes recettes dans un autre post !

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